Physique quantique et décisions

Publié le 11 décembre 2025 à 13:21

Ma théorie : Pourquoi votre réussite suit les lois de la physique quantique

On a souvent tendance à séparer les mondes. D'un côté, il y aurait la science "dure", froide et mathématique. De l'autre, la psychologie humaine, faite d'émotions, de doutes et de rêves.

Pourtant, en travaillant sur le développement personnel pour Motivalor, j'ai réalisé quelque chose de frappant. Les lois étranges qui régissent l'infiniment petit ressemblent furieusement aux batailles intérieures que je vis en tant qu'entrepreneur, et que vous vivez sûrement aussi.

Et si nous n'étions pas seulement des machines biologiques, mais des êtres de probabilités ? Voici comment je détourne 3 concepts de physique quantique pour mieux comprendre notre propre fonctionnement mental.


1. La Superposition : Le piège de l'indécision

En physique quantique, tant qu'une particule n'est pas observée, elle peut être dans plusieurs états à la fois. C'est le fameux chat de Schrödinger, à la fois mort et vivant dans sa boîte. Mathématiquement, rien n'est tranché, tout est "flou".

C'est exactement ce que je ressens quand je n'arrive pas à choisir.

Je le vois souvent autour de moi : on veut lancer ce projet, mais on veut aussi garder sa sécurité. On veut partir, mais on veut rester. Tant que je ne prends pas de décision, toutes ces vies potentielles existent dans ma tête. C'est confortable, mais c'est stérile.

Pour moi, la leçon est claire : l'action provoque "l'effondrement de la fonction d'onde". Tant que vous restez dans la réflexion, vous êtes dans la superposition. Vous ne vivez rien. Choisir, c'est accepter de tuer une option pour rendre l'autre réelle. J'ai appris que n'importe quelle décision, même imparfaite, vaut mieux qu'une superposition éternelle.

2. L'Effet de l'Observateur : Je crée ce que je regarde

C'est le concept qui me fascine le plus. En quantique, le simple fait de mesurer une particule modifie son comportement. Si on ne regarde pas, elle agit comme une onde (énergie diffuse). Si on pose un détecteur, elle se fige et devient une particule (matière solide).

Je suis convaincu que notre attention fonctionne comme ce détecteur.

Si je me réveille le matin en me focalisant sur mes manques, mes peurs et mes échecs passés, je "fige" ma réalité dans une version négative. Je me solidifie dans le rôle de la victime. À l'inverse, quand je décide consciemment d'observer mes compétences, mes petites victoires et mes opportunités, je modifie la nature même de mon expérience.

Ce n'est pas de la pensée magique, c'est de la psychologie appliquée : je ne vois pas le monde tel qu'il est, je le vois tel que je suis. Mon regard n'est pas neutre, il est créateur.

3. L'Effet Tunnel : Quand la logique dit "Non", mais que ça passe quand même

En mécanique classique, si vous lancez une balle contre un mur et qu'elle n'a pas assez de force, elle rebondit. C'est logique. Mais en quantique, une particule a une probabilité (très faible, mais réelle) de traverser ce mur infranchissable, comme par magie. C'est l'effet tunnel.

C'est ma métaphore préférée pour la résilience.

Combien de fois m'a-t-on dit (ou me suis-je dit à moi-même) : "C'est impossible", "Je n'ai pas le budget", "Je n'ai pas le temps" ? Selon la logique classique, je devrais abandonner. Je n'ai pas "l'énergie cinétique" suffisante pour passer l'obstacle.

Pourtant, j'ai appris qu'il existe toujours une probabilité de réussite. L'audace, c'est parier sur cet effet tunnel. C'est tenter le coup improbable, envoyer ce mail au culot, lancer ce produit imparfait. Parfois, contre toute attente logique, on traverse le mur.


Le mot de la fin

Je ne suis pas physicien, mais je suis un chercheur de solutions.

Si je partage ces parallèles avec vous sur Motivalor, c'est pour vous rappeler une chose essentielle : votre avenir n'est pas écrit à l'avance. Il n'est pas déterministe. Il est probabiliste.

Tout comme la particule, vous êtes un champ de potentiels infinis qui n'attend qu'une chose pour se réaliser : votre décision d'agir.

Je le vois souvent autour de moi : on veut lancer ce projet, mais on veut aussi garder sa sécurité. On veut partir, mais on veut rester. Tant que je ne prends pas de décision, toutes ces vies potentielles existent dans ma tête. C'est confortable, mais c'est stérile.

Pour moi, la leçon est claire : l'action provoque "l'effondrement de la fonction d'onde". Tant que vous restez dans la réflexion, vous êtes dans la superposition. Vous ne vivez rien. Choisir, c'est accepter de tuer une option pour rendre l'autre réelle. J'ai appris que n'importe quelle décision, même imparfaite, vaut mieux qu'une superposition éternelle.